Le Bocage normand en un musée

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Vue de la scénographie sur la charrue

La ville de Saint-Lô gère deux musées dont un est dédié au Bocage normand depuis le début du couchage en herbe et le développement de l’élevage laitier. Le parti pris muséographique est historique et thématique. Toutes les étapes du développement de l’agriculture devenant de moins en moins manuelle et de plus en plus mécanique, puis motorisée jusqu’à la fourche entre l’industrialisation et la bio. La présentation est assez abstraite, les objets sont exposés et peu mis en situation. Les espaces du rez-de-chaussée tentent des reconstitutions à l’aide de silhouettes en métal mais ces reconstitutions sont situés derrière des barrières de panneaux.
Situé dans une ancienne ferme de la périphérie de Saint-Lô, le lieu et le sujet du musée sont étroitement liés. Les collections présentent d’ailleurs des données qui montrent l’évolution de la ferme et du cheptel du Boisjugan à travers les différentes périodes historiques. La quantité d’informations est importante mais expliquée avec soin et présentée de façon variée (iconographie, reproduction de documents, maquette, objet, films).

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Extérieur du bâtiment de la ferme de Boisjugan

Le musée du Bocage normand, également appelé musée du Boisjugan, est une source d’informations sur l’histoire du Bocage normand, sa constitution, son entretien, sa disparition. C’est également un endroit où se documenter sur des moyens de production historique et écologique. Si le discours premier est destiné à un public de visiteur intéressé, ou non, par le fait agricole, de nombreux documents analysent les assolements, l’entretien des haies, les types de plantations.

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Scénographie de l’étable

Si le lieu est lié à la production agricole par son passé, le site ne dispose pas d’animaux. Un verger conservatoire est ouvert à l’occasion d’animation (fabrication du cidre). La visite habituelle reste assez abstraite. Toutefois, le musée du Boisjugan est le seul a proposer un panorama si précis scientifiquement sur les productions bocagères. Le sentiment persiste que son potentiel n’est pas totalement exploité.

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