Petit voyage au pays de Marie-Antoinette

Au cours de ma scolarité, je suis allée plusieurs fois au Château de Versailles, j’ai visité les jardins une fois, plusieurs fois les appartements royaux plusieurs et aussi une expo d’art contemporain (Murakami), j’ai aussi vu les carrosses à Arras. Tout ça sans jamais pousser jusqu’à Trianon. Avant mes vacances à Milan, j’ai décidé d’y remédier et d’aller visiter l’univers carton pâte de Marie-Antoinette !

 

Me voilà donc arrivée dans le parc du château, je passe par le boulevard de la reine pour éviter le monde (et la partie payante) et je découvre le parc, un peu boueux, mais avec ces jolies couleurs d’automne qui commençaient à apparaître. Déjà l’ambiance « Marie-Antoinette la bergère » commençait à apparaître : des moutons partout !

L’inconvénient d’une visite hors saison : toutes les entrées n’étaient pas ouvertes et j’ai fait un peu de marche inutile. Mais faire le tour permet d’apprécier le côté clos du hameau de la reine, le parc a toujours été un lieu de passage public et pour autant la reine était bien cachée dans son hameau. Un large fossé fait le tour du hameau et tous les bâtiments sont orientés vers l’étang. C’est mignon, j’ai tout de suite sentit le côté factice. Il y a quelque chose dans les dimensions des bâtiments. J’étais assez déçue de ne pas pouvoir entrer dans les différents bâtiments, décrits brièvement sur le guide de visite. L’ensemble est assez similaire à un musée de plein air, y compris sur l’absence d’abris. Le Etablissement Public du château de Versailles travaille à l’ouverture de plus d’endroits du site. Peut-être qu’à terme le hameau en fera partie.

Parmi ces espaces récemment ouvert, on peut observer le théâtre de la reine. L’option choisie pour son exposition est une vitre qui laisse apercevoir l’ambiance et le décor de la scène. C’est aussi assez frustrant ! J’ai aussi fait la visite du château de Fontainebleau, qui dispose aussi d’un théâtre, également restauré a pris une autre option, moins frustrante et plus valorisante pour le visiteur même si elle est moins démocratique.

La visite est toutefois assez enchanteresse, le soleil jouant avec les nuages, les visiteurs avec les écureuils. Parfois il fallait ruser pour choisir le chemin à prendre, les allées sont un peu waterproof…

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Les visites hors saison ont aussi leurs avantages : j’étais seule, ou tout comme, me promenant comme Marie-Antoinette (si, si, j’y ai cru !) dans son hameau, me perdant dans les allées des jardins, découvrant le petit Trianon dans la beauté mais aussi la quasi absence de contenu historique…

Pour conserver l’ambiance voulu par la reine, une association de sauvegarde des animaux est installée dans un des bâtiments du hameau qui est ainsi peuplé d’animaux divers.

J’ai ensuite visité les deux Trianon mais avec moins d’enthousiasme. Les successions de salons au mobilier certes très beau mais n’étant pas là pour faire mon marché dans les periodrooms, la succession finissait par être assez monotone.

La visite du grand Trianon était plus intéressante grâce à son exposition historique qui laisse présager des futures ouvertures. Mais là encore, du teasing, du teasing ! J’ai appris des choses dans cette exposition (dont je n’ai pas de photo) sur l’histoire de Trianon, les gens qui ont marqué son histoire, son architecture, son mobilier. C’était intéressant de voir une exposition dans un couloir !