Après avoir repris mes notes, poursuivi et formulé ma réflexion, voici les éléments qui me semblent ressortir comme réponse à la question des JEPM2016, en plein ou en creux. Des lieux communs certes mais à garder en tête, non ?
Pourquoi s’intéresser au public ?
Les études de cas proposées lors des deux journées de présentation montrent plusieurs choses. Tout d’abord, ne pas prêter attention au public est une erreur pour une institution muséale car le public et la médiation sont la finalité de l’établissement. Ensuite, les projets muséographiques qui n’ont pas suffisamment pris en compte le public visé ratent souvent leur cible, pour le pire ou le meilleur. Car c’est aussi parfois un moyen de faire une expérimentation qui mettra en évidence une envie ou un comportement du public. Il y a consulter (par entretien ou observation) et puis il y a aussi co-construire. Les projets co-construits entre plusieurs acteurs sont certes longs, coûteux et chronophages mais les bilans qualitatifs démontre leur qualité.
En voyant écrit le terme de public au singulier, je me demandais si la conception universelle serait abordée, mais non. Pourtant visualiser et tendre à une offre commune à tous (ou au plus grand nombre) serait une façon d’enrichir la visite de chacun, de diversifier les accès au contenu, de favoriser les échanges entre les visiteurs. Le musée serait ainsi encore plus riche, débarrassé de son image poussiéreuse et négative. Mais avant de s’intéresser à son public, pour lui concocter l’offre idéale, il faut avoir une connaissances des publics spécifiques (de leurs besoins et contraintes).
Simple et organisé 
J’aime beaucoup ton compte-rendu en plusieurs parties, pratique quand on s’intéresse à la thématique mais qu’on n’a pas pu se rendre aux JEPM! Je ne comprends pas comment ils ont pu éluder « les publics » dans toute leur diversité, ça me semble fou. Ok, la place de l’enfant a été analysée, mais quid des publics empêchés, par exemple?
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Merci de ton retour ! J’avais commencé par faire un bloc mais ça devenait imbuvable (plus de 3000 mots). Et puis ça m’a paru plus pertinent de rassembler les thématiques plutôt que de faire intervention par intervention (ce qu’on retrouve sur Twitter) et qui aurait impliqué des redites.
La façon dont je m’explique le focus enfant, c’est que cette journée était organisée par l’ESPE qui forme des enseignants, surtout, et des médiateurs culturels, en option. Les intervenants avaient aussi pour partie orienté leur intervention sur le public jeune. Le professeur référant de l’option médiation culturelle a tenté quelques incursions, disant que la pédagogie muséale s’adresse aussi aux adultes. Mais personne n’a vraiment mordu à l’hameçon.
J’ai noté aussi que peut-être ils manquaient de formation à ce sujet. Par exemple, une étude a été faite autour des plages du débarquement, sur un parcours où des éléments braille étaient présents au début mais avaient été vandalisé, personne n’a relevé que le braille ne se lit pas sur un panneau… Soit c’était considéré hors sujet, soit ce n’est pas suffisamment connu.
Ensuite concernant l’affiche et le mot public au singulier, ça n’a pas non plus été relevé, ça fait partie des petites choses que j’ai gardées dans ma tête. Acte manqué, coquille ou intention, je n’en saurai rien. Ca m’a quand même un peu hérissée car c’était parmi mes premières leçons concernant les musées : pas un mais des publics !
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