La finalité d’un établissement culturel, a fortiori un établissement muséal, est la médiation aux publics. L’objectif est que le visiteur/utilisateur s’approprie l’oeuvre, qu’elle devienne un peu à lui, créer un lien pour qu’ils aient une histoire commune. Le lieu (et les personnes qui y travaillent) a une responsabilité dans la création de ce lien. Si ce n’est pas le cas, le « boulot n’est pas bien fait » ou en tout cas, il faut se poser des questions. C’est se travail et cette démarche de médiation qui justifie la conservation patrimoniale.
En tant que médiation, on trouve encore des systèmes conférencier : un émetteur, des receveurs et pas d’échange de place dans la situation de communication, à part les questions. Je sais qu’il y a des contraintes de timing, une pression de rentabilité de la visite (argent/contenu/temps), une check-list de points de contenus à voir. Toutefois je pense que tout le monde gagne à ce que la parole circule en visite, à prendre le ressenti du visiteur (les expôts les plus attirants) comme point de départ. Ainsi chaque visite est différente et construite à partir du groupe de personnes présentes.
Plusieurs types d’approche de médiation ont été identifiés :
- Approche classique : relation linéaire, construction en thèmes et sous-thèmes, présentés de manière successive.
- Approche presse-bouton : on appuie et il se passe quelque chose (ou pas)
- Approche constructiviste : créativité et expression du visiteur privilégiées