Même si la notion de pluriel a globalement été mise de côté pendant les deux jours concentrés sur le public scolaire, des éléments portent sur d’autres types de publics, notamment adultes.
Pour attirer des entreprises et donc un public professionnel, actif : proposer de la location d’espace ainsi qu’un temps de visite/médiation. Si le personnel de médiation est formé aux méthodes agiles ça peut être un plus pour le management. On peut imaginer adapter un atelier autour de la commande et du cahier des charges par rapport à ceux que certains artistes pouvaient avoir par exemple.
Il existe un programme Art et entreprise qui permet l’installation d’œuvres dans les entreprises ainsi qu’un programme de médiation. Les salariés peuvent être impliqués dans le choix de l’oeuvre. Les entreprises peuvent également s’inscrire dans les artothèques afin de présenter les œuvres dans leurs locaux.
Dans le publics adulte on trouve les gens habitués à fréquenter les musées et les autres. Ces deux types de publics ont des attentes et des comportements différents. Un des intervenants a mentionné « l’inutilité de faire de la programmation pendant les événements nationaux » (Journées Européennes du Patrimoine, Nuit des Musées) « parce que les gens cherchent à visiter le plus de sites gratuits possible ». Concernant les habitués des musées, sans doute, cela est possible. Mais il y a d’autres types de publics qui eux cherchent à être retenus.
Le public peut aussi être un public captif via leur enfant. En effet, il a été constaté dans le cadre du projet La classe, l’oeuvre que certains parents venaient pour la première fois au musée dans ce cadre. S’ils sont impliqués dès le début du projet (accompagnement, réunion, présentation) les parents seront plus certainement présent à la Nuit des musées. Ce soir-là ils pourront découvrir, si ce n’est déjà fait, le musée et le rendu complet du projet. C’est aussi pour eux l’occasion d’être fier de leur enfant dans un cadre qui devient alors positif malgré les a priori.
Quel que soit le visiteur, seul ou non, il visite avec les autres visiteurs du site. Même moi, quand il m’arrive de me retrouver seule dans un lieu, il y a toujours quelqu’un, et sinon, il y a Twitter. Un des challenges de l’espace muséal est d’arriver à faire naître l’échange et le débat, chez le visiteur mais aussi, entre les visiteurs.