Les expos du Palais de Tokyo

Le Palais de Tokyo, avec sa variété d’espaces, proposent plusieurs expositions simultanées. Au milieu de ces expositions ont trouve des constances mais aussi beaucoup de variété. Un peu comme à la Maison de la photographie, je vais vous parler des différentes expositions vues lors de ma visite.

Le Palais de Tokyo est un endroit que j’affectionne. Sa diversité, son côté industriel, que je trouve encore un peu je-m’en-foutiste, un peu arti, un peu bobo également. C’est aussi un espace de liberté où on ne sait pas toujours où aller, ni comment se comporter. C’est un peu l’effet de la liberté pour moi. Et comme les choix du Palais de Tokyo sont audacieux, tout ne plaît pas, et tout ne m’a pas plu. J’ai fait trois très belles découvertes.

Les frères Quistrebert ont investit l’espace au fond du niveau 2 notamment avec une grande installation de panneaux rotatifs. J’ai trouvé cette proposition particulièrement intéressante. Les toiles tournent lentement autour d’axes, comme des danseuses de pole dance. Mais point de lumière tamisée ici, le voyeur évolue dans la lumière crue. Les tableaux sont colorés, brillants ou lumineux (par l’ajout de diodes). Certaines œuvres m’ont rappelé les gestes vus dans la vidéos de Richter. On voit que la matière picturale a été étalée avec un outil, laissée épaisse et irrégulière.

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Changement d’espace et changement de style avec le titre très rock de l’exposition de Simon Evans : Not Not Knocking On Heaven’s Door. Le jeu de mot est bien trouvé. Cet artiste qui a remporté le prix CANSON 2014, utilise fort judicieusement le papier. Derrière le nom se cache en fait deux personnalités : celle de Simon Evans mais aussi Sarah Lennan. Les deux artistes proposent des œuvres aux concepts forts, et très graphiques. J’ai notamment remarqué cette œuvre qui consiste en une onde de cercles concentriques composées du mot voice. Ces œuvres graphiques étaient tout de même marquées par la force du texte et du mot.

Le troisième artiste dont l’exposition m’a plu est celle de Jean-Michel Alberola. Pour celle-ci aussi, le titre présageait de bonnes choses : L’aventure des détails. Tout d’abord j’ai été frappé par la diversité des œuvres. Du néon, des tableaux, des sculptures, il y a un peu de tout. Mais tout est intéressant. Il y a des œuvres drôles, des œuvres recherchées, d’autres plus subtiles, parfois plusieurs choses à la fois. Une exposition de détail, cela pourrait être fastidieux mais les oeuvres intriguent, par leur diversité par leurs messages. Les petites cabanes jaunes sont construites pour évoquer un concept et un penseur. Ici, il s’agit de la « Construction d’une pensée (Simone Weil) » qui porte le concept politique.

 

Vous avez jusqu’au 16 mai 2016 pour découvrir par vous-même ces expositions au Palais de Tokyo.

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