La ville du parapluie avait mis son habit ensoleillé pour que j’aille m’engouffrer dans les salles sans fenêtres du musée Thomas-Henry. J’y étais allée pour la réouverture puis une cousine était allée voir l’exposition pour la biennale du 9e art et ça m’a donné envie.
L’exposition est très belle et intéressante. J’ai adoré les voiles résilles avec les projections, simple et efficace dans la mise en place.
D’inviter deux représentants de la BD actuelle à présenter l’artiste et l’oeuvre super, mais il m’a manqué la durée des vidéos et de savoir quand était le début. Elles étaient successives mais pas titrées et aucun texte ne permettait de lire rapidement des informations… D’autant que toutes ces vidéos informatives doivent être regardées debout ! Les enceintes des vidéos étaient bien dirigées mais l’impression générale était quand même cacophonique, d’autant qu’une ambiance musicale a été créée spécialement pour l’exposition.
Autre chose que j’ai trouvé dommage, les nombreuses planches de BD en argot américains n’étaient pas traduites. Comprenant l’anglais j’ai facilement pu lire quelques planches, me familiariser avec le ton, les histoires mais me mettant à la place d’un public non anglophone, je pense que ça peut être un peu décevant. D’autant que, comme la précédente exposition que j’ai vue au musée Thomas-Henry l’an dernier, je l’ai trouvée trop fournie, on ne peut pas regarder 180 planches de BD, les lire et les apprécier toutes surtout quand on ne sait pas trop comment elles ont été assemblées. Quelle est la muséographie de ces planches ?
Cette exposition est un joli moment de découverte quoiqu’inconfortable.
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