Le cheval dessiné au Haras du Pin

J’ai un truc avec les chevaux, c’est mon signe astrologique chinois, comme beaucoup de gens, mais c’est aussi le début de ma carrière en tant que stagiaire au moment des jeux équestres mondiaux. J’ai gardé cet attachement, aussi je suis férue des expositions autour de la thématique, en cela, le Haras du Pin est un magnifique endroit. A la fois lieu de conservation du patrimoine culturel (à défaut de génétique maintenant), lieu de vie, de spectacle et de compétition. Cet été, c’est une exposition sur le cheval dans l’illustration puis la bande dessiné qui permet au Haras du Pin de proposer Jolly Jumper sur les abribus du département.

Tout commence par l’évocation des premières enluminures et illustrations médiévales puis modernes autour du cheval qui prennent petit à petit le caractère de la bande dessiné, le texte diminue, les phylactères sont moins narratifs et plus dialectiques. Ce n’est qu’à partir du XIXe siècle qu’on parlera de bande dessiné, notamment dans la presse.

Dans la bande dessinée, la présence du cheval remonte loin, car l’homme a toujours été entouré de chevaux. Que ce soit dans le roman de Fauvain où le cheval est un personnage satyrique parmi d’autres, ou présent comme moyen de transport dans toutes les représentations nécessaires, on retrouve les mêmes rapports dans la bande dessinée moderne. Dans les Tuniques bleues, les chevaux sont des personnages muets mais avec du caractère. Que serait Lucky Luke sans son extraordinaire Jolly Jumper ?

Si l’exposition s’était cantonnée à la B.D., elle aurait été incomplète car l’univers BD va bien plus loin : objets dérivés et dessins animés. Ils sont également bien présents avec des pièces de collections pour certaines directement sorties de fabrication.

Pour la partie la plus contemporaine, l’exposition évoque Caramel, personnage de Cheval Magazine. L’auteur a participé à l’exposition notamment sur le côté technique de la réalisation actuelle d’une BD. Autre anecdote évoquée, le travail de Goscinny et Uderzo qui travaillaient à distance par envois postaux. Goscinny envoyait ses tapuscrits à Uderzo pour qu’il dessine Asterix.

L’exposition est petite (la taille de l’espace contraint toute thématique) mais assez complète, n’hésitez pas à repartir avec le catalogue d’exposition car il est très complet et beaucoup de recherches ont été faites pour cette exposition.

A voir jusqu’au 1er octobre 2017 au Haras National du Pin, dans l’Orne.

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