Premier livre extrait de journaux de mon gourou que j’ai lu, ce livre m’a transformée ! Il m’a fait faire des bons de géants sur mon chemin personnel. Les paragraphes qui suivent sont les notes prises lors de la lecture. Ils ne représentent qu’une petite part de l’ouvrage, celle qui m’a le plus parlé. Le livre est écrit à la première personne, aussi le je de Lilou et le mien se mêlent parfois, je les mêle parfois en un nous. C’est aussi une façon de poser les étapes en affirmation positive. N’hésitez pas à lire l’ouvrage pour en découvrir l’intégralité de l’histoire et des enseignements.

Préface : Ne pas confondre indépendance et autonomie. Le temps de célibat se vit dans la conscience du travail qui est à faire sur soi. Il est une préparation au grand amour, la capacité d’aimer et d’être aimé à niveau d’âme, jusque dans le corps à corps. Le célibat est un voyage initiatique d’une femme moderne en recherche du grand amour. C’est bien le grand amour qui reste l’enjeu essentiel. Cela en fait un célibat conscient, non subit. Il s’agit d’œuvrer pour que l’amour arrive un jour à se vivre dans une relation amoureuse et plus seulement pour soi. L’extraordinaire est possible, non comme un fantasme de perfection mais comme la conscience de son plein potentiel et l’écoute de son âme, du meilleur de soi-même. Il y a de la spiritualité de l’amour en incarnation, c’est beaucoup de travail ! On développe une double conscience : celle de son moi, blessé, et celle de la dimension souveraine qui devient de plus en plus assumée. Le célibat est l’occasion de guérir beaucoup de blessures, compléter les inachèvements qui enferment dans des schémas répétitifs, sans jamais perdre son âme en chemin. On peut, en toute conscience et liberté, transformer un célibat ou, de manière générale des souffrances amoureuses, en initiation.


Le passage de la rupture au célibat

Être célibataire c’est entrer en accord avec sa façon de voir la vie, en phase avec une vérité plus profonde, au quotidien, vivre sa vérité. C’est ce que j’ai fait en quittant mon dernier compagnon, j’ai aligné ma vie sur mes aspirations. C’est l’occasion de reprendre sa liberté pour savourer pleinement la vie, pour évoluer vers ce qu’on pourrait appeler son plein potentiel mais ça ne simplifie pas la question. La vie est à l’image de ce qu’on attend d’elle, c’est ce que veut la loi de l’attraction. En tout cas, je vois la vie de façon fantastique et elle me le rend bien !

Au moment de la rupture, nous sommes arrivés au bout d’un schéma qui ne nous rend plus service. Nous ne pouvons pas rester avec une personne par pitié ou par peur. Ressentir de la tristesse dans une relation traduit le fait que les choses ne sont pas OK, cela peut marquer une prise de conscience : un indicateur clair et précis que la situation ne convient plus. La situation n’est pas bonne et il est temps de prendre son courage à deux mains. Si l’autre se ment à lui-même, nous avons le devoir de nous offrir la vérité et de communiquer clairement pour se donner les moyens d’attirer la totalité de ce qu’on voit dans son partenaire idéal. Ce n’est pas notre rôle de sortir l’autre de ses peurs. Il faut avoir foi et avancer dans le sens de son intuition et de son amour-propre. Nous sommes responsables de nos vies. Nul n’a besoin de se sacrifier dans une relation. Et si nous mettons fin à une relation, du mieux que nous pouvons, avec notre cœur, alors c’est un acte courageux. Alors nous réalisons que nous pouvons nous aider nous-même et c’est un moyen de se rencontrer soi-même. Nous comprenons alors que nous ne sommes pas seul. On est amené à dire non à une relation qui n’est plus vraie pour dire oui à la relation d’être ici sur terre, retrouver la joie de vivre, pas celle qui dépend d’un autre être humain mais celle qui vient de l’âme. Haut les cœurs, réjouis-toi d’honorer ta vérité car cela te libérera et te donnera confiance.

On peut aussi se trouver dans une situation de s’en vouloir d’être resté si longtemps dans cette situation qui ne convenait pas, se laisser souffrir. C’est pourquoi il faut apprendre à se donner de l’amour et de la tendresse lors de cette étape difficile qui s’apparente au deuil. Derrière la culpabilité, il y a de la colère à libérer. L’idéal est de le faire comme un enfant : en criant, hurlant, bougeant, tirant la langue ; en se laissant aller à tout ce qui nous traverse. Je travaille encore sur cette partie à force d’avoir trop bien appris à bloquer mes émotions, le relâchement est très douloureux mais, petit à petit, j’arrive déjà à ne plus stocker et de temps en temps poser une valise. Je souffre de la maladie du sérieux du monde occidental : celle qui crée du stress, implique que l’on garde les émotions à l’intérieur et que l’on commence à ne pas se sentir bien. Ouf, je suis en cours de traitement ! J’apprends progressivement à traiter les émotions au fur et à mesure, à les laisser sortir. Quand un enfant de 3 ans est envahit d’une émotion, il rit ou il pleure. Tout son corps bouge et l’émotion s’en va. Si j’avais 3 ans, qu’est-ce que je ferais ? C’est une joie de s’exprimer pleinement, et je travaille à la ressentir de plus en plus. Pour être heureux durablement, nous devons avoir le courage de pardonner et de nous pardonner. Le pardon dans la solitude est une façon d’avancer et de comprendre que plus grand, plus beau et plus juste m’attend.

Dans une vraie relation d’amour, nous n’avons ni à porter la souffrance de nos parents, ni celle de notre compagnon. Dans une relation qui n’est pas vraie, on s’adapte car on veut être aimé. Or une « âme doit respirer dans une relation » (Marc Nepo). Une fois détaché de la relation, on redécouvre petit à petit toutes ces choses dont on s’est éloigné (pour moi c’était la vie sociale, la culture et les musées). Plus tard on se rend compte que rester plus longtemps aurait été une cause de naufrage de sa personnalité. Le défi de notre époque est d’arriver à rester en relation. Nous sommes nombreux à ne pas proposer de réelle liberté dans notre couple par peur d’être trompé, abandonné, de ne plus être à la hauteur et de finir seul. Nous empoisonnons alors l’autre et il n’y a rien de moins sexy que cela. Si tu aimes une personne laisse la libre et si elle revient, elle est tienne. Si elle ne revient pas, alors elle n’a jamais été tienne pour commencer.

On attire des partenaires potentiels qui correspondent à nos blessures. On cherche à se protéger, par peur d’avoir mal ce qui est un frein à la bonne rencontre. L’amour n’aveugle pas, il ouvre les yeux. On n’a pas besoin de changer les choses avec l’amour. On les vit et on voit très bien ce qu’il se passe ou ce qu’il ne se passe pas. L’autre n’est pas là pour combler un manque. Il est là pour un partage, une communication, un chemin. C’est dingue ce qu’on peut projeter sur l’autre.

Avoir confiance en l’avenir

Le meilleur scénario possible est déjà inscrit, nous ne faisons que nous égarer plus ou moins longtemps de lui. C’est une des façons de présenter la co-création qui est une des bases du Défi des 100 jours. Il y a ce que l’Univers a prévu pour vous et sa façon de vous guider sont différents signes, personnes, opportunités posés sur votre chemin. Si vous les saisissez vous avancez sur le meilleur scénario possible, si vous ne les saisissez pas vous participez à la création de votre vie en prenant une déviation, par peur, par hésitation, par colère, par aveuglement, cela vous permet de vivre un temps qui peut être nécessaire à la préparation de la prochaine étape. On peut ainsi être ouvert aux conseils tout en gardant du discernement. Nous faisons tous partie de l’humanité. Nos actions, nos pensées, nos choix ont un impact sur le reste du monde ainsi que sur la qualité de notre vie et de notre joie au quotidien. A la fin d’un détour, on peut faire le bilan des cadeaux qu’il nous a apporté. On peut laisser la vie faire son travail et suivre les synchronicités, être sûr dans son cœur que sur un certain plan tout est là. Mais peut-être que la vie essaie de me dire quelque chose et de me faire expérimenter une aventure qui me correspond mieux encore. Tout ce que j’ai à faire c’est de m’autoriser à m’ouvrir à la vie, à être vulnérable et authentique. Je laisse la vie faire son job et je n’ai qu’à être présente et disponible.

Le célibat est un retour aux sources qui permet de rencontrer le grand amour, en engrangeant de bonnes énergies et s’entourant d’une compagnie bienveillante. J’ai appris depuis quelques années à me refaire confiance et à faire confiance à la vie. C’est un long chemin que je ne prétend pas vivre tout le temps. La sécurité n’est pas ce que je recherche à tout prix et à n’importe quelle conséquence ? Je souhaite être aimée pour qui je suis dans ma totalité. Maintenant que j’ai appris à me respecter, j’espère faire de même dans le couple. Et je ne pense pas que cela soit possible si on ne se l’offre pas à soi-même. Mon cœur est prêt à contempler la beauté qui est en moi et celle qui est au cœur de l’humanité.

Le célibat permet de se sentir libre d’être soi-même, être prêt pour la joie, les sourires, la tendresse et les sentiments qui se développent. Ce n’est pas une course et je ne suis pas pressée, et en même temps je sens déjà un amour possible venir bientôt à moi. Il n’y a pas beaucoup d’options de rencontre, en tout cas telles que je les connais, c’est donc aussi une magnifique opportunité de me centrer et de me concentrer sur moi-même, sans me distraire.

C’est l’occasion de faire des voyages espéré, de profiter pour réaliser deux ou trois rêves. Se mettre en synchronisation dans le flow et éviter de penser petit donne du sens à la vie de célibataire, se mettre simplement dans le présent, sans projection et se connecter à son intuition et à son corps. Être célibataire, c’est une liberté assurée pour profiter du moment présent. C’est un souhait et un choix d’ouvrir grand son cœur sans attente. Je ne sais pas si la vie me prépare au grand amour, mais en tout cas, mon cœur est ouvert et prêt à aimer. « Nous sommes des âmes ayant choisi une expérience terrestre et non des humains ayant décidé d’avoir une expérience spirituelle » Teilhard de Chardin.

J’ai demandé à mes guides que l’homme de ma vie, le père de nos enfants se manifeste dans ma vie. Pour cela, j’ai fait la liste des attributs et des valeurs que je veux dans l’homme de mes rêves et j’en ai fait une lettre à l’Univers. Il faut être précise sur ce qu’on désire chez un partenaire, on pourrait recevoir tout juste ce qu’on a demandé ! Je ne veux pas rencontrer un mec, je veux rencontrer mon partenaire de vie, celui avec qui j’aurais des enfants. J’aime apprendre et donc j’ai besoin d’être avec quelqu’un qui fait de même. Je mets la barre plus haut qu’auparavant. Je ne souhaite pas me mettre la pression mais affirmer à l’univers une envie forte d’un partenaire bien, sans faire de compromis. Les flammes jumelles ont de grands défis à relever ensemble dans cette vie et vont au-delà des difficultés rencontrées. J’ai confiance, ce qui doit se faire se fera. Je fais confiance à la vie.

Je pense sincèrement que j’ai encore quelques trucs à lâcher avant de rencontrer mon être aimé. J’ai confiance en la vie. Une partie de moi a encore peur d’aimer avec un grand A. Une partie de moi pense ne pas mériter un grand amour. Je ne souhaite plus me mentir mais évoluer. Je sais que si j’étais pleinement prête, je serais en couple. En vérité, je ne me sens pas prête à 100%. Je le souhaite, je sens que ça se matérialise. Ma vie est plutôt géniale et je suis heureuse, mais si je regarde bien, il y a plus à vivre et à lâcher ! Je pourrais être mieux dans mon corps, dans ma tête et vivre encore plus pleinement. Cela ne veut pas dire que je suis insatisfaite de ce que j’ai  mais que la vie m’appelle maintenant à expérimenter davantage et prendre le temps de bien faire les choses. Je suis heureuse et libre, seule ou accompagnée.  » J’accepte de reconnaître que je n’ai pas l’acquis pour vivre l’amour dans l’instant. » Je suis reconnaissante envers la vie d’être célibataire. Cela me permet de me reconnecter à moi-même et de savoir ce que je désire vivre. J’observe ma vie, mes choix et mon futur. Je commence par prendre soin de moi et me recentrer. J’assume mon romantisme et suis bien décidée à ne pas m’amouracher de quelqu’un qui n’a pas de potentiel futur. Être célibataire c’est faire des choix avec les yeux de la future femme que je vais être. La vie est plus vaste, plus grande, plus importante que de nourrir simplement mon manque d’amour passager. Suis-je prête à vivre l’amour dans une relation romantique ? Mon coeur était encore fermé il y a peu.

Se mettre en relation avec soi-même

Avant une rencontre, une phase de réalisation personnelle permet de se sentir capable de recevoir beaucoup d’amour. Il est essentiel de faire son chemin initiatique afin de recevoir cet amour que l’on désire tant sans prendre peur une fois qu’on l’a devant soi. Le véritable don de la relation est quand on peut apporter tout ce qu’on est et être accepté. Si quelqu’un aime, il veut que ce soit pleinement en étant moi-même, pour me voir grandir et évoluer. Les blessures de l’un et de l’autre existent, mais le partenaire est là pour accompagner l’autre quand il en a besoin.

Moi qui me suit toujours protégée de l’abandon des autres, j’ai abandonné ici et maintenant une partie de moi-même. Un événement a créé un telle rupture d’âme que j’ai protégé mon cœur avec une forteresse ! Je pense que cette étape de ma vie est essentielle pour rencontrer le grand amour. Comprendre les leçons, guérir mes blessures, rouvrir pleinement mon cœur me demande du travail sur moi et du temps. Je partage, je m’ouvre, je vis la vie, je m’expose, j’ose et j’aime. Mon cœur est ouvert et ça me plaît car finalement, je suis mon vrai partenaire de vie. Je suis en couple avec moi-même, je suis unie, je m’aime et je m’accepte telle que je suis, avec mes défauts et mes qualités.

Lors d’un célibat on peut apprendre à rester en relation avec soi-même pour conserver ce lien lors de la prochaine relation amoureuse, garder à l’esprit que ce qui est vraiment important c’est notre vitalité, notre âme et l’univers. La plus belle rencontre est alors celle que l’on fait avec soi-même, pour mieux s’accepter avec ses défauts, ses failles. C’est s’offrir l’amour que nous attendons bien souvent de l’extérieur. Je suis heureuse de pouvoir ressentir le grand amour dans mon cœur, sans attachement, un fort élan amoureux qui vient du cœur et qui attire à lui son bien-aimé.

Être à l’écoute de son corps aide à apporter plus de douceur à soi et aux autres. Les éruptions cutanées sont des signes de choses qui souhaitent être vues et reconnues, il y a quelque chose à exprimer. J’apprends et je grandis, je fais des choix dans l’amour et non dans la peur. Je vis le moment présent et savoure chaque instant.

A nous de nous ouvrir à notre propre amour et à nos propres désirs, de nous honorer, de nous aimer, pour ce que nous sommes et pour ce que nous offrons. Nous sommes ici pour vivre notre plein potentiel, dès maintenant, relation ou pas !

En couple ou pas, il est important de se connaître, grandir, se souhaiter le meilleur, et de souhaiter le bonheur de l’autre le plus inconditionnellement possible. Je profite de ce moment pour couper les liens énergétiques conscients et inconscients avec le passé.

Être célibataire ne veut pas dire être seule, cela veut simplement dire que nous avons plusieurs hommes et femmes qui partagent notre vie. Le risque de ne passer du temps qu’avec des célibataires est de créer un cercle et de rester dans cette zone de confort, de se rassurer et de ne pas faire avancer la situation. Côtoyer des couples alignés, heureux de se soutenir et d’évoluer ensemble consciemment est inspirant.

Il me paraît plus productif de soigner nos blessures et de prendre du temps pour s’apporter de l’amour, de la bienveillance, de la compassion. Pour le moment, j’ai l’honneur et le plaisir d’être célibataire, de ne pas être en couple, de me découvrir pleinement, de profiter de ces instants et surtout de les apprécier à leur juste valeur. Je profite de ce moment pour me redécouvrir, apprendre de la relation précédente et m’apporter l’amour dont j’ai besoin.

Il n’y a pas d’urgence à rencontrer l’être cher mais il y a urgence à se rencontrer, à tomber amoureux de soi et à passer du temps avec soi-même. Se redécouvrir, s’ouvrir à plus d’amour telle est l’opportunité principale du célibat. Si nous n’avons pas ce que nous souhaitons le plus, c’est qu’on ne se l’offre pas à soi-même ou aux autres.

Être triste est quelque part magnifique, se sentir seule aussi. Il n’y a rien à batailler, à vouloir changer, tout ceci fait partie de la vie. Le simple fait de l’exprimer, de l’accepter et de l’inviter permet bien souvent de transmuter l’émotion, de l’alchimiser. Je suis sensible et le chemin de la libération est plus long que prévu, mais je suis sur ce chemin.

Je me sens bien à ma place de femme, valorisée par mes accomplissements et mon indépendance sans pour autant perdre de la fragilité. Je me sens affirmée, indépendante et belle. Il faut l’affirmer une bonne fois pour toutes afin de ne pas attendre de l’être aimé de nous donner ce type d’assurance, d’amour. Je suis 100% responsable de ma situation et il y a une très bonne raison à cette période de ma vie.

Se préparer au grand amour

Pas question de m’embarquer dans une relation avant de valider la capacité d’évolution de la relation. Je refuse de vivre une relation dysfonctionnelle. Il n’y a pas de honte à vérifier si les visions convergent, d’autant que si la personne est prête, ce genre de conversation ne lui fera pas peur. Si une conversation honnête et profonde est trop dérangeante alors il n’est clairement pas le bon. Aimer, c’est accepter l’autre pour ce qu’il est sans attendre de garanties, afin de rester spontanée à ce qui me plaît et me déplaît. Si cela ne va pas, alors ce n’est pas l’homme de ma vie. Je reste positive, reste dans l’action, enthousiaste et réalise que le naturel est essentiel dans l’équation. Il est donc important de rester dans le moment présent et de profiter Dans tous les cas, je sais que tout est parfait.

Cette période est aussi un moment pour prendre conscience de ce qu’on a à offrir dans une relation. C’est se connaître que de savoir ce que l’on a à offrir et de s’en donner les moyens. Il est important de dire de vrais « oui » à la vie, à soi-même, afin d’affirmer ce que l’on souhaite. Si on accepte le premier ou la première venue, alors peut-être passerons-nous à côté du grand amour. Ces détours peuvent aussi nous aider à réaliser notre potentiel et nous motiver à l’exprimer pleinement, s’autoriser à ouvrir son cœur pleinement. L’univers a horreur du vide, et le remplit très vite. Alors voyons ce qui est prévu au programme !

Je continue à vivre ma délicieuse vie sans tout mettre en stand-by. Cela demande discipline et vigilance pour ne pas être dirigée par ses doutes. Mon être tout entier déborde d’amour à partager. Alors je me donne cet amour pour le moment, je me le donne, je le donne dans toutes les actions de ma vie quotidienne, mes actions professionnelles. Mais je sais que tout ceci me prépare aussi pour une relation d’amour. Ne dit-on pas que l’amour grandit quand il se partage ? Je sais au fond de moi que tout se met en place pour le mieux. J’apprends en ce moment à recevoir plus d’amour pour vivre le grand amour. « Tu n’as pas besoin de quelqu’un qui te complète mais de quelqu’un qui t’accepte complètement » (Proverbe). Être moi est suffisant et je peux être patiente. Les ondes de la bonne humeur et du flow entraînant cette synchronisation du cerveau gauche et droit, ne font qu’augmenter au fur et à mesure que le pardon s’opère dans mon corps. Je vais constamment au-delà des apparences et de puiser en moi. Je me suis rendu compte de mes propres barrières à accueillir ce qu’il y a de bon dans la vie. Je suis heureuse, je suis nourrie de l’intérieur. Cela ne veut pas dire que je ne souhaite pas partager ma vie et échanger, bien au contraire, mais je sais de toute façon qu’une relation extraordinaire m’attend. La vie est facile seule, mais j’aime partager et être accompagnée. L’amour ne me fait plus peur et se vit au présent. Je suis amoureuse de ma vie et prête à accueillir des changements. Je ne me sens jamais seule. Au-delà d’un autre être, je souhaite garder cette relation d’amour avec moi-même et la vie. C’est un pacte : celui de maintenir la vie en moi et un amour profond de moi-même avant tout. De toute façon, avec ou sans lui, je me sens déjà heureuse. Les partenaires que nous rencontrons nous font avancer. Mon ex m’a clairement fait grandir, je reconnaît dans chaque relation en quoi la personne était adaptée à moi.

Je souhaite partager ma vie avec quelqu’un qui a confiance, qui est prêt à expérimenter et à vivre des moments de bonheur à deux, mais aussi seul. Ma personne idéale est prête car je le suis, je suis prête car elle l’est. Il n’y a pas de manque, seulement une envie de se connaître. C’est un ami avant tout. Je n’ai pas envie d’être autre chose que moi-même avec lui. Si je trouvais déjà bien d’être avec mon ex, alors la prochaine personne sera encore mieux ! Je sais que cette personne existe, j’attendrais, je prendrais soin de moi et me préparerait à cette rencontre. Je manifeste avec puissance mes désirs et j’appelle mon partenaire de vie. Pour le moment, il ne fait pas partie de ma vie. Nous sommes en pleine phase d’évolution vers un amour véritable, authentique et libéré.

Il est vrai que je me retiens souvent d’exprimer ma puissance car certains hommes ne sont pas à l’aise avec. Je me suis souvent dit qu’il fallait réduire cette lumière, cette puissance, sinon elle risquait de faire peur aux autres et encore plus à mon partenaire. J’ai certainement attiré des hommes qui n’étaient pas totalement alignés avec cette partie de moi car je ne l’étais pas moi-même. Il n’y a clairement rien à changer en moi, je dois m’affirmer. Je sais simplement ce que je veux, ce que je souhaite et j’aime penser que je peux le réaliser. D’après moi, je suis une rêveuse qui s’en donne les moyens car elle sait que c’est possible.

Je préfère prendre mon temps, me préparer et vivre une histoire gigantesque. Chacun a ses attentes, ses projections. Beaucoup de personnes parlent mais n’agissent pas. J’agis et je mets en place au maximum ce que je dis. J’ose et j’ai le courage de mes choix. Si la moindre sensation de résistance, de peine, de tristesse apparaît par le décalage amoureux entre moi et l’autre, alors je communique mais je ne laisse pas passer ce sentiment en prétendant qu’il est inexistant.

Ne jamais être dans l’acquis dans une relation, ne pas prendre l’autre pour acquis mais ne pas se donner comme acquis non plus pour laisser le temps à la relation de mûrir. J’entre dans un état de séduction sans jouer de jeu. Je vis ma vie, mon propre scénario, des millions de possibilités coexistent et tout peut donc changer à tout moment. Mon souhait est d’être cohérente, en harmonie, heureuse, épanouie et joyeuse d’être en couple afin de co-créer un présent qui est constructif, divertissant, joyeux, passionné, amoureux et positif.

Sur l’enfant de l’autre : laisser le temps de prendre confiance, de voir que ma présence enrichit et non réduit son expérience avec le parent.


Postface : La gratitude est cet état qui reconnaît pleinement le rôle qu’a joue cet autre nous-même dans notre évolution. La reconnaissance humble que grâce à leur manifestation, il nous a été possible de faire couler en nous de l’amour partout où résidaient la peur, la colère et l’illusion.

L’amour est nécessairement inconditionnel.

 

 

Vous pouvez retrouver le livre sur la librairie de Lilou ainsi que tous les autres ouvrages. Bonne lecture !

2 commentaires sur “Je suis célibataire et ça me plaît – Lilou Macé

Ajouter un commentaire

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :