Je vous partage aujourd’hui ma première, et certainement plus longue fiche de lecture, ce livre a été initiatique dans ma quête de sens. Après avoir commencé le Défi des 100 jours de Lilou Macé, j’ai commencé à acheter des livres de développement personnel. C’était un besoin que je ressent profondément. C’est ainsi que j’ai lu Je donne du sens à ma vie de Emily Esfahani Smith, auteure que je ne connais pas par ailleurs, son livre m’a juste parlé ! Comme pour mes précédentes fiches, les lignes qui suivent sont globalement des extraits qui sont représentatifs de ce que ce livre m’a apporté, ce que j’en ai retenu. Ils sont remaniés et adjoints de certaines pensées personnelles. Cela ne remplace donc pas la lecture du livre mais j’espère que cela vous donnera envie de le lire !

Depuis aussi longtemps que l’homme existe, il a cherché à savoir pourquoi la vie vaut la peine d’être vécue. L’avènement de la philosophie, de la religion, des sciences naturelles, de la littérature, et même de l’art, peut s’expliquer, en partie au moins, comme une réponse à deux questions : « Quel est le sens de l’existence ? » et « Comment mener une vie qui a un sens ? ».

Même si des milliards de personnes continuent à donner un sens à leur vie par la religion, elle n’exerce plus autant d’autorité qu’autrefois dans le monde occidental. Ce n’est plus aujourd’hui qu’une voie parmi d’autres. La quête de sens à notre présence sur Terre revêt un caractère extrêmement pressant. La philosophie telle qu’elle est enseignée a abandonné cette quête. Si bien que bon nombre de gens n’ont pas la moindre idée de ce qui pourrait donner un sens à leur vie ou de la motivation supérieure qui pourrait les inciter à avancer, ils n’ont pas de forum d’échanges ou de réflexion dédiés à ces questions. La majorité des étudiants sont toujours en quête de sens, mais ce n’est plus la motivation première du cursus qu’ils choisissent. Est-il possible de continuer à s’interroger sur le sens de la vie de façon délibérée et organisée après la remise en cause de son fondement religieux ? Certes la religion n’apporte plus de réponses irréfutables à la question ultime de la raison de l’existence, mais les lettres ont un rôle à jouer. Il n’y a plus une seule et unique bonne réponse.

En raison de l’importance accordée à la spécialisation : la plupart des professeurs considèrent que la question du sens n’est plus de leur ressort. La question impose une discussion axée sur des valeurs abstraites, personnelles et morales. Les professeurs ne devaient plus aider les étudiants à bâtir une philosophie de vie sensée ou à développer leur personnalité mais les aider à maîtriser le contenu et la méthodologie d’une discipline donnée et à apprendre la pensée critique.

Des chercheurs ont commencé à s’intéresser à la question du « bien-vivre » : la psychologie positive fonde ses découvertes sur des études empiriques des sciences humaines. Aider les gens à vaincre leurs démons n’est pas la même chose que de les aider à bien vivre. L’épanouissement n’est pas le but premier de la psychologie. Cette quête frénétique de bonheur s’est heurtée à un écueil majeur : elle n’a pas rempli ses promesses : la chasse au bonheur nous rend malheureux.

Nous sommes prêts à renoncer à un peu de bonheur pour y gagner la sagesse. Nous refuserions de vivre branchés sur une machine parce que le bonheur que cela procurerait serait vide et non mérité. Vivre ce n’est pas seulement se sentir heureux. Une vie heureuse (hédoniste) est différente d’une vie qui a du sens (épicurisme). Epicure propose une quête du plaisir définit comme l’absence de douleur physique et mentale. Le bonheur est un état mental et émotionnel positif. Pour en prendre la mesure on peut comparer la fréquence à laquelle on éprouve des émotions positives comme la fierté, l’enthousiasme et la sollicitude, par rapport à la fréquence des émotions négatives comme la peur, la nervosité et la honte. Nos émotions ne sont pas tout ! Certaines activités ne sont pas agréables sur le moment, mais si nous ne les accomplissons pas, nous risquons de regretter cette décision ensuite. Cela vaut la peine de faire ces tâches, car cela a du sens !

Le sens est la deuxième voie vers une belle vie. Aristote a théoriser l’eudémonisme ce qui correspond à une béatitude. Pour atteindre cet état il faut cultiver de hautes qualités morales et intellectuelles et s’en montrer à la hauteur. Cela revient à avoir une vie active où il faut travailler et contribuer à la société et aussi à réaliser son potentiel au lieu de gaspiller ses talents. L’eudémonisme c’est être et faire le bien, exploiter et développer ce qu’il y a de meilleur en nous. C’est une vie de moralité. Tout un programme !

Plus on cherche directement à augmenter son plaisir et à éviter la douleur, plus on risque de mener une vie superficielle et vide de sens. Donner du sens mène à une existence bien remplie et heureuse. Le sens est une vie significative et utile, croire que la vie a un sens, qu’elle est motivée par une raison d’être. Une vie qui a du sens n’est pas nécessairement heureuse. Elles ont des points communs, elles se nourrices mutuellement mais elles ont des racines différentes.

Baumeister disait qu’une vie heureuse est une vie facile, une vie où nous nous sentons bien, où nous sommes en bonne santé et où nous pouvons acheter ce dont nous avons besoin et envie. Le bonheur qui n’a pas de sens caractérise une vie relativement superficielle. Une vie qui a du sens revient à donner plus.

Quand une dispute émerge entre deux idées, c’est qu’il y a des convictions et des idéaux à défendre.

Une vie qui a un sens est liée à des niveaux élevés d’inquiétude, de stress, d’anxiété qu’une vie heureuse. Prendre des initiatives utiles apporte également un bien-être plus profond. La quête de sens ne rend pas plus heureux dans l’immédiat mais procure un sentiment d’être plus riche, plus inspiré, de faire partie de quelque chose de plus grand sur le long terme. Être heureux c’est avoir un esprit tendu vers autre chose que son propre bonheur. Faire ne serait-ce qu’un pas sur la voie de la bienveillance et s’arrêter là peut suffire à ce qu’une personne ait apporté sa contribution à l’humanité en se dévouant aux autres.

Imprégnons de sens ce que nous entreprenons !

Chapitre 1 : La crise du sens

Il est particulièrement perturbant d’être malheureux là où tant de gens sont heureux. La modernité peut nuire à la signification de l’existence : pas de sens = sentiment d’abandon.

Les accomplissements ne sont que les signes extérieurs d’une vie dépourvue de sens (Tolstoï) « Qu’est-ce qui sortira de ce que je fais aujourd’hui ? De ce que je ferais demain ? Qu’est-ce qui sortira de toute ma vie ? Y a-t-il dans la vie, un but qui ne se détruise pas par la mort inévitable qui m’attend ? » Quel profit l’homme retire-t-il des peines qu’ils se donne sous le soleil ? vivre en conformité avec sa propre vision. La foi lie un individu à quelque chose qui le dépasse, de même que se dévouer aux autres, effectuer un travail manuel vertueux. La religion n’apporte pas la réponse seule.

« La source de toutes les misères de l’homme, ce n’est pas la mort, mais la crainte de la mort » Épictète.

Nous devons pouvoir donner un sens à notre existence sans faire appel à Dieu et à la foi.

Le suicide correspond à une capitulation face à l’absurde et donc une aggravation. « Accepter l’absurdité de tout ce qui nous entoure est une étape, une expérience nécessaire : ce ne doit pas devenir une impasse » Albert Camus. Le sens, nous sommes libres de le créer pour nous-mêmes. La valeur n’est pas autre chose que ce sens que vous choisissez. Camus définit 3 qualité pour une vie qui vaut la peine d’être vécue : la révolte, la passion, la liberté. Choisir de se battre donne un sens d’accomplissement et de satisfaction qui résulte du dévouement à une tâche ardue mais qui en vaut la peine. « Si ma vie est compliquée, je n’ai cessé d’aimer » Albert Camus. « Il n’y a pas de distance entre ma vie et mon travail. Je fais les deux en même temps et avec la même passion ! »

Tolstoï trouva un sens dans l’infini, Camus le trouva dans la vie quotidienne.

« Ô mon âme n’aspire pas à la vie immortelle, mais épuise le champ du possible. » Pindare

Au lieu d’abandonner le monde, nous pouvons nous y confronter directement, avec passion t nous forger un sens à partir de la douleur, du désarroi et des combats que nous devons endurer. Vivre sans dieu revient à vivre, agir et écrire. Nous avons tous besoin d’un projet ou d’un but auquel nous choisissons de consacrer notre vie. Dans le Petit Prince, la rose est spéciale à cause de ce que le Prince lui a donné : « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. » C’est pourquoi aux autres roses il dit : « Vous êtes belles mais vous êtes vides […]. On ne peut pas mourir pour vous ». Dans notre relation aux autres, c’est le temps, l’énergie et le soin qui donnent du sens à la relation. Lorsque l’on fait des efforts pour construire quelque chose, on a tendance à y accorder plus de valeur. C’est l’effet ikéa : on apprécie davantage ce qu’on a monté soi-même.

Lorsque nous consacrons du temps à des tâches difficiles mais qui en valent la peine, qu’il s’agisse de soigner une rose ou de défendre une noble cause, notre vie semble plus importante. Si c’est important, cela nécessite des sacrifices, de suivre son intuition. Nous nous laissons séduire par les solutions simples et rapides aux problèmes de l’existence. Il faudrait plus prendre à coeur la sagesse. Ce n’est qu’ne affrontant les difficultés que nous pourrons véritablement trouver un sens à notre vie. Nous devons trouver nos propres sources de sens. Chacun a sa façon de trouver le sens. Cela permet d’échapper à son égoïsme naturel. « Longtemps avant cette fin, j’aurai joué mon rôle, dit ce que j’avais à dire et poursuivi mon chemin. Ma seule préoccupation est de savoir comment je jouerai mon rôle. Sachant que je suis une partie inaliénable de ce grand et merveilleux mouvement vers le haut qu’est la vie et que rien, ni la pestilence ni l’affection physique, ni la dépression, ni la prison, ne peut me prendre ma part. C’est là que réside ma consolation, mon inspiration et mon trésor » Owen C. Middleton. D’après Will Durant : le sens naît de la transcendance se soi. « Nous pouvons dire de toute vie en particulier que son sens réside en relation avec une chose qui est plus grande qu’elle. »

Le travail est une source majeure d’identité, de valeur t de raison d’être. Cela donne une occupation, une impression d’utilité, ainsi que l’occasion de contribuer à la société et de subvenir aux besoins de sa famille. Aux personnes qui pensaient que leur vie n’avait plus aucun sens, Will Durant conseilla de trouver une occupation, ne serait-ce que donner un coup de main dans une ferme en échange du gîte et du couvert, en attendant de trouver mieux. Être productif et rendre service à autrui est un premier pas vers la reprise en main de sa vie. « La seule certitude c’est que nous sommes ici au moment présent. A nous de vivre pleinement de profiter de chaque instant, d’être conscients, alertes et attentifs. » Madeleine L’Engle.

Ce qui donne du sens à la vie :

    1. Nouer des liens avec d’autres personnes
    2. Avoir une façons de passer le temps en se rendant utile
    3. créer une histoire pour mieux se comprendre soi et le monde
    4. expériences mystiques de perte de soi

Ce sont les 4 piliers du sens : l’appartenance, la raison d’être, la mise en récit, la transcendance. Nous continuerons à trouver du sens en adaptant les piliers à nos nouvelles conditions de vie.

Chapitre 2 : L’appartenance

N’aie pas peur de dire d’où tu viens, parce que c’est un endroit exceptionnel qui mérte que l’on parle de lui.

Nous avons tous besoin de nous sentir compris, reconnus et réaffirmés par nos amis, les membres de notre famille et notre compagnon. Nous avons tous besoin d’éprouver un sentiment d’appartenance. L’appartenance se crée dans une relation basée sur l’attention mutuelle, chacun se sent aimé et apprécié par l’autre. Cela donne un sentiment d’en valoir la peine grâce aux interactions régulières et agréables avec autrui. L’important est que ces moments aient lieu régulièrement et qu’ils ne soient pas négatifs, ainsi se crée l’appartenance. Le manque d’amour met la santé en danger ainsi que le manque d’environnement stimulant. La solitude chronique fragilise le système immunitaire et provoque des décès précoces, l’être humain a ainsi besoin d’amour et d’attention, d’appartenir à quelqu’un. Les amis proches sont alors la principale source de sens. Les nouvelles générations risquent davantage de souffrir de problèmes de snaté mentale à cause de la baisse de la place occupée par le sens et l’augmentation du détachement social dans la société.

Nous sommes de plus en plus isolés, d’où l’importance de s’intégrer à des groupes sociaux et s’efforcer de tisser des liens étroits. Le temps d’écran est une privatisation du temps libre.

On apprécie davantage les personnes que l’on fréquente régulièrement. Cela contribue à un sentiment de proximité. Les membres d’un groupe partagent un ensemble de principes axés sur des valeurs. Le sens d’appartenance découle de la certitude que les autres membres vont se traiter avec dignité et respect. Et cela perdure en dehors de la communauté. On vous apprécie parce que vous partagez et transmettez votre savoir.

Les courts moments d’intimité donnent aussi de la valeur à l’appartenance car ils permettent des connexions de qualité, des interactions positives et brèves entre deux personnes. Chacun est connecté à l’autre et échange des marques d’attention positives, ainsi les deux individus se sentent appréciés.

Nous sommes souvent si absorbés par notre propre vie que nous ne remarquons pas les personnes, avec lesquelles nous interagissons qu’accessoirement, comme des individus à part entière. Il est alors nécessaire de ralentir l’allure, de prendre le temps afin de faire savoir à l’autre qu’il est entendu, vu et apprécié.

S’ouvrir à l’appartenance c’est aussi accepter la gentillesse d’autrui quand elle se présente. Le rejet augmente la perte de sens et de confiance. Cela donne l’impression d’un décalage, d’une étrangeté, d’insignifiance.

Si nous n’éprouvons pas de sentiment d’appartenance, vie professionnelle et personnelles sont moins signifiantes. Si un événement manifeste à autrui qu’il existe : alors les deux parties ne peuvent plus d’ignorer. C’est aussi pour cela qu’on peut favoriser les brefs moments de connexion.

En étant positif dans notre relation à autrui nous communiquons un sentiment d’appartenance. Cela implique de se focaliser sur autrui. La compassion est au centre du sentiment d’appartenance. La quête de sens n’est pas solitaire, elle est en nus et pour nous. Le sens réside alors surtout chez autrui. Commençons par tendre la main aux autres !

Chapitre 3 : La raison d’être

Le chapitre s’ouvre sur une métaphore autour des zoo et parcs animaliers. L’intérêt premier de ces parcs est que la vie des animaux en captivité est plus longue, elle est toutefois moins intéressante. Les zoos ont petit à petit évolué vers le bien-être animal, la préservation des espèces et des habitats naturels.

Il y a deux dimensions essentielles à la raison d’être :

  • c’est un objectif constant et de grande portée vers lequel on tend en permanence
  • cela permet d’apporter sa contribution au monde, à quelque chose qui nous dépasse

Il faut bien différencier vivre son rêve et trouver sa raison d’être. Trouver sa raison d’être exige une réflexion et une connaissance de soi. Son identité c’est sa personnalité, d’où on vient, où on va, quelle est sa place dans la société et dans le monde. Ce n’est pas quelque chose de statique.

Une personne ayant vécu en conformité avec ses valeurs et accompli ses objectifs aura atteint l’intégrité de l’égo au lieu du désespoir. La connaissance de soi est l’un des indicateurs les plus importants pour le sens de la vie. Le fait de se voir rappeler les valeurs de son véritable soi, même inconsciemment, donne l’impression que l’existence a plus de sens.

Les sources de sens communes faiblissent, les gens doivent donc se tourner vers leurs propres ressources pour donner une sens à leur vie. Se connaître permet de suivre des voies qui sont n harmonie avec ses valeurs et ses aptitudes.

Changer de carrière n’est pas nécessaire. Lorsqu’on utilise ses atouts dans sa vie pro, on donne du sens à l’emploi et on donne de meilleurs résultats, nous sommes plus satisfaits, plus compétents et plus persévérants. Cela peut prendre du temps de trouver ce pour quoi on est unique.

La connaissance de soi ne suffit pas. Il faut mettre à profit cette connaissance pou contribuer à la société et améliorer l’existence d’autrui. Quelqu’un de de motivé par sa raison d’être est moins intéressé par les bénéfices personnels que par la communauté. Si son talent peut profiter aux autres et à la société, c’est une obligation que de le cultiver. Développer ses facultés utiles pour toutes sortes de fins possibles.

La vocation, c’est l’endroit où se rencontrent votre joie profonde et le besoin le plus criant du monde. Le travail a du sens, s’il est un moyen d’aider les autres. Il est possible de donner du sens même aux tâches les plus fastidieuses si elles bénéficient à ceux que l’on aime. Nous ne trouverons pas tous notre vocation mais nous pouvons tous trouver une raison d’être !

Chapitre 4 : La mise en récit

Ecrire et raconter permet de prendre du recul. Le processus de mise en forme du récit aide le narrateur à se connecter autrement à des événements de sa vie, regarder ses expériences sous un autre angle et en tirer d’autres leçons.

Nous sommes tous engagés dans un acte de création qui est la composition de notre vie. Nous devons improviser, car nous découvrons la forme de notre création chemin faisant. Tout l’art de la mise en récit, du storytelling, réside dans la façon dont nous donnons un sens à un acte. En assemblant les pièces disparates de notre existence pour rédiger un récit, nous créons un ensemble cohérent qui nous permet de comprendre notre vie.

La cohérence est une source essentielle de sens. « J’ai l’occasion de briller dans une activité dans laquelle je suis bon, alors ne laissons pas passer cette chance ». Il faut cesser de se focaliser sur soi-même mais plutôt sur une identité narrative : c’est un récit internalisé que l’on crée à propos de soi-même, une sorte de mythe personnel.

Lorsque nous voulons que les gens comprennent, nous partageons notre histoire, ou des bribes de cette histoire, avec eux ; quand nous voulons savoir qui est une autre personne, nous lui demandons de partager son histoire à son tour. On opère des « choix narratifs », on a tendance à se focaliser sur les événements les plus extraordinaires de nos vies, bons ou mauvais, car ce sont les expériences auxquelles nous tentons de donner un sens. La rédemption est possible dans un monde où les innocents souffrent de façon injuste.

Mc Adams a développé une méthode de storytelling avec un chapitrage, des scènes clés, l’expressions des convictions, des valeurs et de la philosophie de vie. Les gens qui sont enclins à apporter leur contribution à la société et aux générations futures partagent un schéma commun : ils racontent plus souvent des histories de rédemption (une expérience négative suivi d’un événement positif qui en résulte afin de donner du sens à la souffrance). La rédemption ne justifie pas une crise en disant qu’elle en valait la peine mais en lui donnant une valeur juste. La vie a plus de sens avec la rédemption ou une expérience marquante. La rédemption ne rend pas une vie objectivement meilleure mais elle correspond à un choix de se focaliser sur le positif.

Les gens qui pensent que leur vie a un sens ont tendance à raconter des histoires définies par le développement personnel, la communion et l’emprise. Le récit permet de se forger une identité positive. Nous sommes tous les auteurs den otre propre istoire et nous pouvons décider de changer la façon dont nous la racontons.

La maladie mentale résulte souvent de l’incapacité d’une personne à raconter une histoire positive sur sa vie. La thérapie d’écriture aide à réécrire leur histoire sous un éclairage plus positif ou résiliant.

Ecrire permet de réaliser notamment qu’on contrôle sa vie t qu’on peut trouver du sens dans les difficultés endurées. En recadrant habilement la narration, n adopte une identité positive qui apporte une raison d’être. Un récit émaille de « et si » permet d’essayer de comprendre ses expériences et de leur donner un sens, c’est ce qu’on appelle la pensée contrefactuelle. Soustraire un élément mentalement conduit le participant à conclure que l’élément à plus de sens dans sa vie qu’en dehors, et il apprécie les avantages de la voie que nous avons finie par choisir. La pensée contrefactuelle pousse à raconter des histoire plus cohérentes. Cela devait avoir lieu, on a alors l’impression que les événements marquants ne sont pas dus au hasard.

On peut avoir de la nostalgie pour l’avenir que nous aurions pu avoir si la vie avait été plus facile mais aurait-elle été meilleure ? L’adversité aide à la croissance morale. Plus on réfléchit à celui qu’on aurait été sans certains événements, plus on est heureux de ce que l’on est réellement. Le futur est accessible dans l’essence, cela permet d’explorer son humanité et développer l’ego. Cela permet aussi de faire le deuil de cette existence qu’on n’aura jamais et de laisser une empreinte positive sur la vie que l’on mène.

« Eviter de penser à la perte peut être une façon d’être heureux, comme l’écrit King, mais cela peut aussi empêcher de procéder à l’introspection nécessaire pour évoluer. »

Histoire de Pi : raconter une histoire permet de dissocier des événements et de leur donner un sens parfois sus couvert et avec l’aide de la fiction. Lire des histoires tragiques aide les personnes à faire face à ce qui leur est arrivé tout en ses distanciant de leurs souvenirs et émotions tragiques. Ecrire une anecdote sous les traits d’une fable en facilite l’analyse.

« Le monde n’est pas seulement ce qu’il est. C’est aussi ce que nous comprenons. »

La maturité n’est pas quelque chose qu’on atteint du jour au lendemain. « On n’a pas conscience que l’on gagne en maturité, jusqu’à ce que l’on regarde en arrière au bout de nombreuses années et que l’on comprenne ce qui est arrivé.

Le storytelling est un moyen de tendre la main dans le vide pour se connecter à des gens et leur faire comprendre qu’ils ne sont pas seuls.

Chapitre 5 : la transcendance

Quand nous regardons des étoiles dans le ciel, nous les voyons telles qu’elles existaient il y a des années. « Sans le savoir, les Européens et les Indiens d’Amérique voient le même animal (ours) dans ces points dispersés dans le ciel. C’est intéressant d’un point de vue anthropologique ». Même s’ils ne savaient pas ce que c’était vraiment, il espéraient trouver les réponses aux grands questionnements relatifs à l’existence de l’humanité. Il y cherchaient des signes, la sagesse et les conseils de leurs ancêtres. Mais surtout il y cherchaient un sens. L’humilité ressentie lorsque nous nous rendons compte que nous ne sommes que de minuscules grains de sable dans un vaste univers incompréhensible nous remplit paradoxalement d’une profonde et forte impression de sens.

Au cours d’une expérience transcendantale, ou mystique, nous avons l’impression de nous élever au-dessus du monde matériel pour éprouver une réalité supérieure. Un expérience mystique est passive, passagère et ineffable. On se sent envahi par une force extérieure. Il est difficile de saisir le sentiment subjectif à l’aide de mots justes. Cela confère connaissance et sagesse.

Nous admirons ce qui paraît insaisissable. Adam Smith : « Ce qui est nouveau et singulier excite l’étonnement. »

Nos rencontres avec le mystère et la transcendance sont si bouleversantes, elles changent la façon dont nous comprenons l’univers et la place que nous y occupons. Les personnes inspirées par l’admiration reconnaissent qu’ils se sentent petits ou insignifiants, ils oublient les tracas du quotidien, ils ressentent la présence de quelque chose qui les dépasse. Être moins centré sur soi se traduit par un sentiment de connexion avec un monde plus vaste : c’est le paradoxe de la transcendance. Elle donne l’impression d’être insignifiant tout en étant connecté à quelque chose de grand et significatif.

Au summum d’un moment mystique les limites du soi semblent s’estomper, on fusionne avec le monde environnant, un sentiment d’atemporalité et d’infinité. Un régime d’ascète est destiné à faire tomber les arrières du soi. « La pleine conscience signifie porter son attention d’une certaine manière délibérément au moment présent, sans jugement de valeur. » Se distancier de ses pensées et de ses émotions a le pouvoir de sortir d’une spirale négative. Arrête d’essayer de te cramponner aux expériences que tu désires et lâche prise sur celles dont tu ne veux pas. Dans la vie, il y aura toujours de bons jours et de mauvais jours et tu auras beau essayer de n’attirer que les bonnes choses et de repousser toutes les mauvaises, tout finira par changer, alors tu ferais mieux de lâcher prise.

Lors de la méditation, une zone du cerveau reçoit moins d’informations et on ne parient plus à séparer le soi de son environnement. Les individus ont l’impression d’être connectés à tout ce qui les entoure, ils ont un sentiment d’unité.

Nous pouvons être profondément transformés par l’expérience de la dissolution de soi. La transcendance c’est chercher une voie d’accomplissement plus profonde une voie centrée autour de bien général au lieu de ses objectifs personnels.

Un overview effect peut alors être expérimenté : un effet de vue d’ensemble.

Pour briser le plafond de verre tout ce qu’ils ont à en faire a été de sortir dans la nature. Être admiratif de la Nature affaibli sa propre importance, incite à être plus généreux. Aide à faire l’effort de se connecter et de s’intéresser aux autres.

Vivre une expérience transcendantale donne une sensation d’inter-connectivité avec le monde entier et une étonnante appréciation de la vie et de la conscience. Cela fait reconnaître la profondeur de son ignorance concernant le mystère de la vie et de la conscience pour faire partie de quelque chose qui nous dépasse.

Un nuage qui disparaît meurt-il ? L’expérience transcendantale aide à comprendre qu’on fera toujours partie de l’univers d’une façon ou d’une autre.

Chapitre 6 : L’épanouissement

Nous ressentons tous au moins une source spécifique de douleur qui réside en nous et colore notre vision du monde. Essayer de la surmonter nous aide à grande devenir plus sage, avoir une vie plus enrichissante.

Les 4 piliers : appartenance, raison d’être, mise en récit et transcendance, aident et sont des outils de cette vie plus enrichissante.

Face au deuil : ne pas changer de sujet quand une personne parle d’un deuil : laisser la porte ouverte à la discussion sans la forcer. Après un décès brutal on réfléchit à sa vie, à la personne qu’on est et ce qu’on aimerait devenir.

S’appuyer sur les 4 piliers pour s’extraire du tourbillon de la vie et trouver la paix. L’idée de grandir pour mener une vie plus profonde et plus riche en surmontant l’adversité a été développée dans la littérature, la religion et la philosophie alors que c’est récent en psychologie.

C’est rassurant de rencontrer des gens qui traversent les mêmes difficultés. On peut aussi trouver des ressources en soi pour réfléchir à la façon dont on peut apporter sa contribution au monde. On ne peut pas revenir en arrière,, mais on peut faire la différence et avancer. La « mission du survivant » est d’épargner aux autres ce qu’on a enduré. Aider les autres diminue la dépression, l’anxiété et la colère donne du sens et aide à vivre malgré le trauma. Éprouver une souffrance ou une expérience difficile peut aider à changer de façon positive. Une crise peut catalyser une reconsidération générale de ses priorités, cela peut permettre de découvrir sa force intérieure de la vie spirituelle s’approfondit ; on reprend goût à la vie.

Le bon choix n’est pas le politiquement correct ou le plus facile. C’est une opportunité de reconstruction plus solide et résistante. Se reconstruire psychologiquement ou spirituellement arme pour affronter l’adversité et mener une vie qui a plus de sens.

Ce n’est pas le traumatisme lui-même qui force les gens à se développer. C’est la façon dont ils interprètent ce qu’il se produit. L’introspection permet un temps consacré  la compréhension d’expérience douloureuse ce qui a changé suite aux événements. L’écriture et le langage aident à leur interprétation.

Garder une expérience traumatisante, refoulée, expose davantage aux problèmes de santé. L’écriture régulière permet d’améliorer la santé globale, corps et esprit. L’écriture expressive exerce un pouvoir de guérison, permet de donner un sens. Créer du sens est possible de diverses façon : analyser les causes et les conséquences de l’adversité, augmente la sagesse. Cela crée une distance par rapport à l’émotion et permet de se mettre à la place de l’autre, changer de point de vue sur le trauma et trouver un sens positif à l’expérience qui est bénéfique pour soi et sa santé. Identifier des aspects positifs n’enlèvent pas les pensées indésirables.

Ecrire ses émotions brutes et exprimer des platitudes n’a pas de bénéfice sur la senté contrairement au fait de dépasser nos réactions émotionnelles initiales au profit de pensées plus profondes. Ecrire oblige à ordonner.

Les adultes résilients se caractérisent par le fait d’avoir un but, une mission de vie, avoir une conscience morale altruiste et recours à la spiritualité. Quand on n’a pas grand-chose à offrir, on s’a soi. On peut apprendre à s’adapter au stress. La résilience peut être enseignée même si certains sont plus prédisposés. C’est une question de point de vue sur le stress comme une menace ou comme un défi, une opportunité. Les piliers du sens aident à surmonter les situations difficiles. Il faut admettre les travers comme partie inhérente de la vie. Le storytelling ne fait que révéler un changement d’état ‘esprit et ses effets sur le sens, la perception. Adopter un état d’esprit lié au sens permet des résultats durables. Voir l’épreuve comme une étape nécessaire pour accomplir sa raison d’être et vivre en conformité avec ses valeurs.

Le stress augmente le risque de problème de santé sauf si les gens rendent régulièrement service à la communauté. Le stress augmente le risque de mourir prématurément sauf si les gens ont une raison d’être. Le stress augmente le risque de dépression sauf si les gens tirent un avantage de leurs efforts.

Ecrire le trauma, les conséquences du trauma sur soi : je suis devenu… Comment serait-on si on avait le choix de changer l’événement… mais on n’a pas le choix…

Aucun de nous ne pourra éviter de connaître des périodes de souffrances au cours de sa vie. C’est pourquoi il est crucial pour nous d’apprendre à bien souffrir. Aller plus loin, c’est partager, cultiver, transmettre ces sources de sens.

Chapitre 7 : Les cultures du sens

A l’abri des murs des lieux de prière, il se passe quelque chose de spirituellement fort. La musique transporte vers le sacré. Ces lieux permettent de ressentir la transcendance et réaliser que les tracas sont superficiels.

Les lieux de culte sont remplis de gens qui écoutent la même chose.

Vivre une expérience transcendantale demande attention, concentration et calme. C’est difficile à cultiver à une époque riche en divertissement. Un temps de prière permet un moment de refuge loin du bruit de la vie quotidienne. La quête du sens est rude dans notre culture. Les valeurs « post matérialistes valorisent l’expression du soi et une notion de sens et de raison d’être. Nous sommes au milieu du 4e grand éveil qui se définit par un intérêt vers des préoccupations spirituelles. Les 4 piliers du sens sont utilisées également par les sectes pour attirer les gens en quête de sens. La société doit offrir de meilleures alternatives pour prévenir les dérives sectaires.

Les cultures du sens défendent des vertus comme la bonté, la compassion et l’amour plutôt que la peur, la haine et la colère. Elles cherchent à élever les autres et pas à leur infliger des souffrances. Elles apportent des contributions positives. C’est particulièrement important à l’adolescence : encourager le rêver, prêter de l’attention aux progrès accomplis pour atteindre ses rêves et ses objectifs. Beaucoup de gens ont des rêves, mais la plupart ne rien pour les accomplir.

Lorsque les étudiants poursuivent leur raison d’être, les bienfaits s’étendent à d’autres aspects de leurs vies : plus intéressés par leurs études, plus faible taux d’absentéisme, niveau supérieur d’empathie, de leadership, davantage confiance en lui.

L’intérêt manifesté par la société envers la raison d’être n’a jamais été aussi fort depuis 200 ans. Tous les soirs, partager une chose agréable arrivée pendant la journée. La joie dépend d’un état d’esprit et pas seulement des circonstances.

On est parfois totalement absorbé par les tâches quotidiennes que prendre du recul permet de constater l’avancée du projet (de l’objectif). Cela prouve que ton travail sert à faire avancer les choses en propageant l’optimisme. On sait qu’on fait partie de quelque chose de plus grand.

L’économie de l’information aujourd’hui cède la place à une économie centrée sur la raison d’être. En se mettant en quête d’une raison d’être, les société contribuent à booster leur chiffre d’affaires. Les entreprises motivées par une raison d’être qui encouragent une culture du sens auprès de leurs employés de leurs clients et de la société en général, ont le vent en poupe. Les clients les privilégient. Les gens cherchent à donner plus de sens à leur vie, plutôt que d’accumuler toujours plus de choses.

Lorsqu’on trouve une raison d’être à son travail, on est plus motivé plus productif et on est plus fidèle à son entreprise. Les tâches quotidiennes, même ingrates, ont un impact positif sur le mode. La plus grande source de motivation est la capacité à progresser dans un emploi qui a du sens.

S’occuper de plantes améliore l’état général. Cela permet d’avoir un rôle à jouer. Lorsque les personnes âgées pensent avoir toujours un rôle à jouer dans la société, elles conservent une forte raison d’être. Elles peuvent employer leurs compétences dans le milieu associatif.

Promouvoir la santé et le bien-être limite le nombre de personnes dépendantes qui ont besoin de programmes de sécurité sociale et des services à la personne. Maintenir de bout en bout une vie agréable et enrichissante est une objectif très positif, durable et qui permet de maintenir de l’envie et de la motivation. Cela donne une chance de participer davantage à la vie de la communauté en contribuant à renforcer le sentiment d’appartenance. Il est difficile de mener une vie qui ait du sens et une raison d’être lorsqu’on ne peut plus faire ce qu’on a aimé faire au fil de sa vie.

L’appartenance et le récit permettent de formuler transcendance et raison d’être. Ecouter une personne peut lui donner l’impression d’être appréciée, respectée et lui rendre sa dignité. Cela allume l’étincelle du sentiment d’appartenance. Certaines personnes pensent être invisibles. Ecouter est une façon de donner de l’importance aux gens ainsi qu’à leur histoire. Partager des histoires renforce le lien entre l’auditeur et le narrateur et donne l’impression aux gens que leur vie a du sens.

Les Story Corps donnent aux gens ordinaires la possibilité de raconter leur histoire et d’être écoutés. Le Storybooth est un espace intime pour se retrouver à 2 et partager un moment d’écoute. 2 personnes qui comptent l’une pour l’autre se retrouvent dans cet espace clos pour une conversation intime et ininterrompue de 40 mn. L’entretien est archivé donnant aux participants une forme d’immortalité. Cela peut être une vision d’une lutte contre le matérialisme. On peut tout simplement utiliser un téléphone et faire ainsi d’une technologie qui isole un moyen de créer du lien.

Ne rien raconter aux gens isole. Aller vers les autres fait du bien à soi et aux autres : nous nous comprenons mieux et nous soutenons les gens qui vivent les mêmes choses que nous. C’est un moyen de laisser une trace car 2 générations après nous, on est oublié, seules demeurent les traces.

Conclusion

Si le spectre de la mort conduit souvent les gens à conclure que leur vie n’a aucun sens, elle peut aussi servir de catalyseur en les incitants à réfléchir au sens de leur vie. Mener une vie qui a du sens aide à trouver la paix lorsque nos dernières heures sont venues. Le sens et la mort sont les deux côtés d’une pièce, les 2 problèmes fondamentaux de la condition humaine. Si la mort signifie la non-existence, quel sens peut bien avoir la vie ? Et si la vie n’a aucun sens, à quoi bon souffrir à cause du cancer ? Parmi les patients du cancer, ceux qui désirent hâter leur mort faisaient plutôt état de sentiments d’absence de sens, de dépression, de désespoir. Forger du sens aide à diminuer les pensées et envies suicidaires. La vie vaut la peine d’être vécue, même à la toute fin tant qu’elle a du sens. La maladie fait réfléchir, elle peut permettre de laisser les autres prendre soin de soi, discuter de réussites, de fierté, de ce qu’il reste à accomplir. Qu’est-ce qu’une belle mort ? On peut imaginer ses funérailles. Réfléchir sur le futur et le passé, son héritage, que laissera-t-on ? On devient alors moins désespérés et anxieux à l’idée de mourir. Cela améliore le bien-être spirituel. Entre le diagnostic et le décès, il y a une période qui présente une opportunité pour le développement personnel.

C’est ce qui revient à l’exercice du « lit de mort » même si la situation est loin pour nous. Les regrets des personnes sur leur lit de mort sont fréquemment de ne pas avoir suivi leurs véritables aspirations et raisons d’être. Même dans les camps, en ayant tout perdu, ceux qui ont continué à croire qu’il y a un sens à leur vie étaient plus résilients face à la souffrance et survécurent mieux. L’être humain peut supporter n’importe quel comment s’il sait pourquoi.

La dernière des libertés est celle de choisir son attitude face à une situation donnée et de choisir sa voie.

« L’être humain trouve son salut à travers et dans l’amour »

« Le fait d’être humain est toujours dirigé vers quelque chose ou quelqu’un plutôt que soi »

S’occuper d’autre chose que de soi est ce qui rend le plus humain.

Cet auteur a véritablement changé ma façon de penser mon développement personnel. Le livre est bien sûr plus riche que cette fiche déjà bien longue, il cite de nombreuses sources et études, des cas pratiques, donne des exemples concrets que je n’ai pas retranscrits ici. J’ai adoré cette approche scientifique, documentée et appuyée sur des exemples concrets.

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