A la suite de ma lecture de Je suis célibataire et ça me plaît, j’avoue avoir été surtout dirigée par ma curiosité dans la lecture de J’ai dit oui et ça me plaît. Je souhaitais savoir comment, en ayant travaillé sur son approche du célibat, Lilou Macé avait manifesté la rencontre de son grand amour jusqu’à la conception de leur enfant. Cette curiosité n’avait rien de malsain, comme celle de la presse à scandale, l’idée était plutôt pour moi de comprendre le schéma et les étapes nécessaires à cette réalisation supplémentaire. J’ai encore beaucoup appris de cette lecture sur les étapes à débloquer pour avancer sur mon chemin de vie afin de vivre l’Amour et la parentalité.
Les écrits qui suivent sont majoritairement tirés d’extraits du livre, ceux qui m’ont le plus parlé, et regroupés par thématiques. Cela reflète mon approche personnelle de l’ouvrage, vous en aurez certainement une autre, alors je ne saurais que vous conseiller de le lire pour vous même.

Face à ses peurs
On se confronte à de nouvelles peurs ou des peurs anciennes. De loin, elles sont une lumière qui me guide, elles m’obligent à me poser les bonnes questions. Si, certains jours, mes peurs m’ouvrent la voie, d’autres, elles me paralysent. Ne plus perdre d’énergie à tuer ses peurs. Les considérer comme des alliées, des béquilles, et avancer toujours, le cœur ouvert à l’inconnu.
Une partie de moi est sur ses gardes et m’alerte d’un danger. Est-ce mon âme ou mes peurs ? Je demande beaucoup d’aide. Soit je réagissais, soit je m’ouvrais à quelque chose de nouveau pour apprendre, peut-être même évoluer. Je me rend compte à quel point je suis habituellement dans le contrôle et combien mon corps est sous mon contrôle. Un élan naturel à prendre à prendre soin de moi et non parce que ma mère est susceptible de me reprendre.
Il est vrai que je dis facilement « J’arrête ! Ca me frustre ! » mais au final je reste et je vais au delà des difficultés. J’aimerais trouver une autre façon de passer ces caps. Mon intuition s’est largement déployée ces dernières années et me permet, comme le dirait Sonia Choquette, de voyager à la vitesse de l’amour. Certes je fais des escales, imposées par mes peurs, mais je voyage souvent en classe amour.
Je vais prendre une grande décision aujourd’hui. Je vais choisir l’amour et le courage. Je vais oser aller au-delà de la difficulté. Je ne vais pas fuir. Mon chemin me semble être de plus en plus lumineux au fur et à mesure que j’accepte les difficultés qui se présentent ! L’univers veille. J’ai arrêté d’autosaboter mes rêves. Tout se met en place et s’il faut que je travaille sur d’autres points, que je libère d’autres mémoires, que je purifie de nouveaux aspects, alors je les invite dans ma vie. Je souhaite libérer ce qui n’est pas de l’amour rapidement mais dans la douceur.
Guérir l’enfant intérieur
Je me sentais aimée par elle, oui, mais je ne me sentais pas à mon aise d’être moi. Des petits shoots de bonheur matériel qui ne pouvaient répondre à mon besoin d’amour et d’être aimée telle que j’étais. Comment être pleinement satisfaite par une telle supercherie, un tel raccourci du bonheur, quand mon cœur d’enfant, lui, souhaitait passer du temps réellement avec ses proches ? Je suis sa fille, elle m’a transmis la vie mais je ne suis nullement possession, ni sa bête noire et encore moins sa sauveuse. Je me suis rarement sentie aimée pour qui je suis, mais plutôt pour qui elle voulait que je sois. Je veux avoir raison, lui prouver qu’elle a tort. Reconnaître que j’ai tort est pourtant libérateur. Et je le sais. Mais à cet instant j’oublie.
Nous avons regardé la lignée des femmes de ma vie et remis à chacune d’elle les fardeaux que je n’ai plus à porter. Peut-être est-ce moi qui la materne finalement. J’accepte les choix de ma mère, je n’ai pas à les valider et à être en accord avec eux. L’accompagner dans ses choix et lui tenir la main est grand et sage. Peut-être que je me sens plus responsable et plus sage qu’eux et que c’est justement ce qui pourrait les agacer et expliquer l’instabilité de notre relation.
Face aux comportements de mes parents que je n’approuvais pas, j’ai décidé de développer au fil des années de la gratitude, de la reconnaissance et de l’humilité pour des projets difficiles à réaliser seule. Suis-je déçue par mes parents ? Mon âme les a choisis pour cette incarnation car sans eux je ne ferais pas ce que je fais maintenant. Si je connais ces frustrations, cette colère et cette incompréhension, c’est que je porte cela aussi en moi. Je me sens profondément aimée par mes parents. Je sais qu’ils ont confiance en moi. Je vois qui je suis devenue et je ne peux pas dire qu’ils se sont plantés, simplement que j’attends des ajustements.
Une partie de moi redoutait de prendre sa place par peur de trop en prendre justement. Je débordais, je souhaitais être approuvée par les gens, j’attendais leur confirmation. J’attendais d’être à bout pour communiquer. C’est au moment où je lâche et demande à la vie de me montrer comment je pourrais aller mieux que je me sens mieux et libérée. J’étais blessée, elle aussi et nos égos ne parvenaient pas à prendre le dessus de nos blessures. Je préfère les larmes à la colère. Profiter d’une chanson pour se connecter à la partie vulnérable en soi. Je crois vraiment qu’en s’accordant davantage de moments, on donne plus et on donne mieux.
Je me rend compte des limitations des autres mais je n’ai pas à m’embarquer dans leurs perspective de manque. Je pense que des parents n’ayant pas réglé leurs soucis du passé les transmettent à leurs enfants. Pardonner c’est couper ce lien énergétique et donc la prise d’otage. Ce que nous gardons et ne réparons pas se transmet parfois de génération en génération. Je les remercie quelque part car sans eux je ne serais pas celle que je suis maintenant. Je ne souhaite pas changer de parents. Ils sont parfaits dans leur imperfection.
Dire oui
Je souhaite être portée et libérée de tout ce qui n’appartient pas à cette nouvelle terre, de tout ce qui n’est pas un grand oui. Chaque oui revient à se jeter dans le vide. Je m’ouvre aux possibles mais ma carapace de protection resserre parfois mon cœur. Pardonner ne revient pas à approuver. C’est simplement, avec bienveillance et ouverture et générosité de cœur, se libérer de cette situation, de cette emprise, de cette réactions. Oui, je me préparais à prendre cette vague, mais je ne m’attendais pas à me permettre de la recevoir, la vivre et la partager.
Je remercie la vie pour mon passé, pour mon histoire. Je dis oui aux difficultés et aux moments d’incompréhension totale du monde dans lequel je vivais. J’ai conscience que j’ai choisi ce programme d’incarnation pour me faire évoluer, aider le plus grand nombre et faire le travail que j’adore. Je n’ai à ressembler à personne, j’ai simplement à dire oui à moi-même, à la vie, à communiquer simplement. Je me souhaite seulement de retrouver pleinement confiance en moi et en l’autre. Cette confiance en l’humain, elle se reconstruit au fil des saisons. Je me félicite, je suis heureuse de tout ce que j’ai vécu, qui me permet d’apprécier ma vie aujourd’hui. Elle est ma force, elle est ma joie. Je me dis un grand oui, je me félicite et me célèbre pour tout le chemin parcouru pour toute l’énergie que je mets dans mon travail, dans la vie.
« Je suis exigeante et c’est pleinement OK » Gagner en clarté et leadership sur les projets mais en ême temps faire davantage confiance aux personnes en acord avec leur vision. Je suis claire et OK d’être exigeante et chiante par moments et je m’ouvre à plus de compassion, d’amour, de travail en équipe et de communication douce et non violente.
Les grands oui ne sont pas si forts. Ils sont profonds, doux et envahissent le corps de vibrations positives. Je souhaite faire des choix qui me rendent heureuse, même si cela veut dire être en position vulnérable et inconfortable le temps que de nouvelles solutions et ouvertures se présentent. Mais c’est à moi d’amorcer le changement. Je ne peux attendre de signe, je crée le signe. J’attire à moi les bons événements. Ceux-ci peuvent être terriblement douloureux, mais ils sont bons pour mon évolution et donc ma contribution au monde.
Je peux purifier ce que j’ai à purifier pour m’aimer telle que je suis.
Renaître de soi-même
Même si mon ego aimerait recevoir ce qui lui est dû (selon ses mots) ai-je vraiment besoin de corriger une personne où d’apporter mon mot dans un projet pour prouver que cela vient de moi ?C’est quand nous sommes 100% responsable de notre vie que nous avons la possibilité de changer les choses, de les accepter, de se transformer. Nous évoluons pour servir plus grand que soi. Pour cela je regarde en quoi je suis responsable de cette situation que je viens d’attirer. Je ne peux changer l’autre. Je suis donc à 100% responsable. Je ne me condamne pas. Je ne me culpabilise pas. Simplement je regarde comment j’ai créé cette situation et j’avance. « Je ferais différemment la prochaine fois. » Des erreurs, je continuerai d’en faire.
J’apprécie mon passé car il m’a construite et me permet, malgré des passages moins glamours que d’autres, d’apprécier d’autant plus les personnes que j’aime avoir autour de moi. Pas toujours simple de savoir, de distinguer, alors autant être doux avec son passé, ses choix et ses décisions. Ces dernières ont été prises et nous servent de leçons positives pour la suite si on prend nos responsabilités bien sûr. Si je n’avais pas à travailler sur moi, cette situation ne me serait pas apparue. Je peux toujours fuir, elle reviendra sous d’autres formes. Chaque personne est sur son chemin mais ne peut travailler que sur soi-même et lâcher, accepter, apaiser et donner de l’amour inconditionnel à un événement qui génère des contrariétés et fait gonfler notre ego. Non je n’avais pas à « gagner ma vie », j’étais née, en vie et je ne devais rien à la vie, du moins pas dans ce sens-là.
Nous nous donnons respectivement, nous co-créons avec la vie, nous faisons le travail, nous jouissons en toute sérénité de cette abondance naturelle de la vie. Le conflit en couple est normal et il existe un art de se disputer. Dans plus de 80% des cas, ces conflits sont insolubles. Ecouter les ressentis de l’autre. Il faut savoir les valider et ne pas les discuter en plein tempête. Nous sommes ouverts à des réponses et plein de gratitude pour l’ouverture et l’amour qui pourra circuler dans nos vies grâce à cette étape. Faire ce chemin avec lui, de grandir avec lui et de le voir grandir avec moi. Peut-être que « ne pas être enceinte » est un cadeau mal emballé, mais c’est un cadeau. Savoir qu’il y a un plan B me libère dans notre plan A.
Moments de sagesse
La nouveauté de cet ouvrage par rapport aux autres ce sont des encarts explicatifs, issus d’autres livres afin d’apporter un complément au journal.
Les rituels peuvent commencer par la création d’une intention (c’est le contexte de votre rituel, par exemple : « mon intention est d’honorer mon féminin sacré ») et la préparation de ce qui, intuitivement, vous semble utile d’avoir à disposition pour ce rituel (bougies, encens, huiles essentielles, œuf de yoni, prières, poèmes, musique douce, etc.). Il s’en suivra le choix d’un lieu, des personnes présentes (seule, en couple, en communauté, en famille entre femmes) et du temps que vous y accorder.
Après l’avoir ouvert par des gestes et/ou des paroles (par exemple, allumer des bougies, formuler son intention « ouvrir l’espace avec l’intention de … ») invitant à une dimension bienveillante, au-delà du visible, de vous guider, exécutez le rituel de votre choix. Laisser l’inspiration du moment opérer. Faites vous guider en contactant votre yoni, votre puissance créatrice intérieure, la déesse que vous êtes. Donnez-lui la permission de l’honorer et de l’écouter au travers de votre cœur.
Un geste de reconnaissance tel que le yoni mudra marquera la fin de votre rituel. Demander la permission de faire vos rituels à la vie et à la terre sera une bonne habitude à prendre.
Ne prenez pas tout cela au sérieux et sortez de votre mental.
Des conditions géologiques favorables permettent la formation de cristaux contenant des éléments chimiques dont l’être humain est également constitué. Le minéral manifeste un équilibre supérieur à celui de l’humain qui peut l’encourager à se mettre au diapason pour s’équilibrer lui-même.
Utilisateur·ice de Pinterest, utilisez l’image ci-dessous pour enregistrer cet article et y revenir facilement 🙂


Votre commentaire