Comment je choisis mes vins

Loin de me prétendre œnologue, j’aime le vin et j’ai réussi à identifier comment trouver un vin qui satisfera mon palais dans le respect de mon budget serré. J’ai de la chance à mon avis car, si je sais apprécier les vins de qualités, j’aime aussi consommer des « petits vins », à distinguer de la piquette tout de même… Cela se retrouve dans plusieurs types de mes consommations, mon préféré est rarement le haut de gamme. Les lignes à suivre sont écrites en toute humilité et par amour de la dégustation du vin. Mon objectif est surtout de vous fournir les clés pour trouver les vins que vous allez aimer !

Les cépages

Clairement, les vins de terroir c’est cool et c’est un pan important du vin et de son élaboration. Les appellations de terroirs sont associées à des cépages particuliers ou des assemblages spécifiques de cépages qui sont des contraintes que les vignerons ont et font monter en quelque sorte le prix. Au fur et à mesure j’ai appris à préférer chercher les cépages que j’aime plutôt que des terroirs dont la zone géographique restreinte confère parfois un prix plus élevé.

J’ai facilement pu identifier mes cépages préférés en blancs : pinot gris, gewurztraminer et viognier qui est sans doute mon préféré. Je ne suis pas très amatrice de chardonnay… En terme d’assemblages, l’edelzwicker est une bouteille qui se retrouve facilement dans mon caddie, bien que cela soit un vin de table.

Je consomme peu de vin rouge par cépage, mais écrire cet article aiguise ma curiosité et je vais peut-être y consacrer plus de temps… A l’inverse, je choisis mes vins rouges plutôt par terroir car en général je les prends en accompagnement de repas. Envie de charpente et fût de chêne, va pour le Bordeaux. Quelque chose de plus léger et frétillant, j’opte en général pour un Côtes-du-Rhone. Et plus léger encore : le Saumur Champigny. Les vins de Bourgogne étant des vins qui peuvent se garder et mettre du temps à se révéler et ne disposant pas d’une cave permettant leur conservation, je n’en achète quasiment jamais. Les seuls rouges que je consomme pour de la dégustation (sans un repas qui l’accompagne, comprenez en apéritif) sont les vins pétillants italiens…

Clairement, ma consommation de vin rosé est complètement détachée d’une quelconque recherche et cela rend la dégustation parfois aléatoire : j’ai déjà du jeter une bouteille de rosé car il ne convenait pas du tout à mon palais (même en kir). Et j’avoue aimer quelques associations douteuses. Avoir du goût c’est surtout savoir ce qu’on n’aime pas…

Qui a fait ce vin ?

En face du rayon vin, je prend toujours un temps pour lire l’étiquette et y chercher des informations clés qui vont me permettre d’identifier par exemple si c’est un vin de négociant (autrement dit une personne achète des raisins, les mélange, et fait une vinification) dont je trouve le résultat parfois plat, peu intéressant et aléatoire, un vin de coopérative (une association de vignerons qui font leur vin ensemble) qui est un intermédiaire parfois intéressant selon le maître de chais employé, un vin de propriétaire récoltant (les raisins viennent du même propriétaire) qui est un super moyen de traçabilité et je trouve que ces vins ont un peu plus d’amour en eux. Si en plus de la mention propriétaire récoltant il est mentionné que le vin a été vinifié au château, vous avez de bons espoirs d’avoir un vin de qualité.

C’est selon cette méthode que je choisis chaque année ma bouteille de Beaujolais nouveau avec une plutôt bonne réussite jusque-là ! Pensez aussi à vous renseigner sur le taux de sulfites, les méthodes de culture et de vendanges qui peuvent jouer sur le prix ainsi que le goût et votre mal de tête du lendemain. S’il y a quelque chose de notable (faible taux de sulfite, mode de culture raisonnée, cela sera mentionné sur la bouteille). Autant dire qu’un vin sans une étiquette explicative a peu de chance de se retrouver chez moi (sauf si c’est un rosé pamplemousse, oui j’irais en enfer !)

La fidélité

Vous avez goûté un vin qui vous plaît : souvenez-vous en ! Cela paraît bête mais quand vous avez trouvé le vigneron ou la société qui fabrique un vin que vous aimez (ou autre alcool ou aliment ou quoi que ce soit d’autre) vous aurez de grandes chances de continuer à l’aimer ; alors autant continuer à l’acheter, non ? Sans aller jusqu’à collectionner les étiquettes des bouteilles, notez dans un carnet le nom du vin et ce que vous en avez pensé. Il y a aussi des applications qui permettent cela.

Dans les rayons j’ai mes go to pour certains éléments. Il y a en permanence une bouteille de vin blanc Change, assemblage avec du viognier en agriculture raisonnée, dans mon casier à bouteilles. De même qu’une bouteille de Pinot Gris de Lidl. Il y a aussi facilement un vin italien en alternance. Quand je dois acheter un vin pétillant, j’apprécie le travail de la maison Ackermann à Saumur. Cela réveille de bons souvenirs car c’est dans leur cave que j’ai fait ma première dégustation de vin, et c’était le début de belles expériences.

La curiosité

La curiosité est un fabuleux moteur pour découvrir de nouvelles choses. Vous avez envie d’un vin, cette bouteille vous tente, son prix est raisonnable ? Achetez-la ! Faites votre expérience de sa dégustation, notez ce que vous avez aimé ou pas dans ce vin (pour vous ou sur un carnet) et apprenez-en des choses sur vos goûts !

Quand vous le pouvez, n’hésitez pas à aller chez un.e caviste et à bénéficier des conseils de celui-ci/celle-ci. Même si la personne fait des yeux ronds à votre formulation (ça m’arrive souvent), laissez le apprécier l’opportunité que vous lui présentez. J’arrive souvent en mode, je ne sais pas trop ce que je cherche mais j’ai envie de… (fraîcheur, sucré, force, etc.) ou alors c’est pour aller avec tel plat (j’ai déjà demandé à un caviste un vin rouge pour aller avec des spaghetti bolognaise, et j’ai pas été déçue !) ou parlez lui de la personne avec laquelle vous allez boire le vin, cette personne pouvant être vous-même. Cela vous coûtera peut-être plus cher mais l’expérience sera différente !

Je n’ai jamais autant appris sur les alcools (et c’est valable pour d’autres choses que l’alcool bien sûr) qu’en allant visiter des producteurs. Petit à petit je me construit une culture du vin, je forme mon palais à identifier ce que j’aime ou pas, et cela rend tout de suite plus concret ce que contient cette bouteille en verre, le travail nécessaire, le cœur, la passion, la technicité…

Ecrire cela m’a donné envie d’ouvrir une bouteille… Pour rappel, l’alcool c’est pas plus de 2 verres par jour et pas tous les jours, avec modération aussi. C’est aussi un plaisir et tant que ça reste juste un plaisir je crois qu’il faut en profiter. Dégustateur seul ? Pensez à investir dans des bouchons réutilisables, idéalement à vide d’air pour profiter de votre bouteille sans se mettre la pression.

Et vous, quels sont vos cépages et vos techniques pour choisir une bouteille sympa ?

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